Kenya. Les autorités ont utilisé les réseaux sociaux et les outils numériques comme arme pour réprimer les manifestations de la « génération Z »
*Les noms ont été modifiés afin de protéger l’identité des personnes citées
*Les noms ont été modifiés afin de protéger l’identité des personnes citées
Les autorités guinéennes doivent révéler sans attendre le sort des militants du Front national de défense de la Constitution (FNDC) Oumar Sylla et Mamadou Billo Bah, victimes de disparitions forcées il y a un an, et s’assurer que les personnes suspectées d’être responsables des enlèvements et disparitions forcées en Guinée soient traduites devant la justice à travers des procès équitables et que les victimes aient accès à la justice et à des voies de recours efficaces, ont déclaré 25 organisations guinéennes et internationales de défense des droits humains.
Les autorités togolaises doivent mettre fin au recours inutile et excessif à la force contre les manifestants, a déclaré Amnesty International alors que des manifestations ont été de nouveau violemment réprimées dans la capitale, Lomé, depuis le 26 juin.
Les régimes militaires au Mali, en Guinée, au Burkina Faso et au Niger s’emploient à faire taire toute critique des autorités au pouvoir. Pour réduire au silence les voix contestataires, les forces de défense et de sécurité ont régulièrement recours aux disparitions forcées et aux détentions illégales, comme le confirme le dernier rapport annuel d’Amnesty International.
Ce rapport rend compte de la détérioration de l’espace civique et les violations des droits civils et politiques au Niger entre le coup d’État militaire du 26 juillet 2023 et janvier 2025, et adresse des recommandations aux autorités pour la protection des droits garantis par le droit international relatif aux droits humains et les normes connexes, ainsi que par le droit national au Niger.
Le 9 juillet, les militants Oumar Sylla (alias Foniké Menguè) et Mamadou Billo Bah ont été arrêtés par les forces de défense et de sécurité au domicile du premier à Conakry, la capitale guinéenne. Depuis lors, ces deux hommes sont victimes de disparition forcée et on ignore où ils se trouvent. Le jour de leur arrestation, Oumar Sylla a appelé sur les réseaux sociaux à se vêtir de rouge le 11 juillet pour manifester, entre autres, contre la répression des médias et la cherté de la vie. Il faut que les autorités guinéennes indiquent sans délai où se trouvent Oumar Sylla et Mamadou Billo Bah, protègent leur intégrité physique et veillent à ce que ces deux militants soient libérés immédiatement et sans condition.
Les autorités nigériennes dirigées par l’armée n’ont pas tenu leur engagement de respecter les droits humains et de protéger les libertés civiles, a déclaré Amnesty International dans un nouveau rapport documentant la répression contre les anciens responsables du régime et les voix critiques depuis le coup d’État de juillet 2023.
Les autorités guinéennes doivent immédiatement diligenter une enquête impartiale, indépendante et transparente sur les disparitions forcées des militants de la société civile Oumar Sylla et Mamadou Billo Bah dont on est sans nouvelles depuis plus de sept semaines, ont déclaré Amnesty International et 17 organisations guinéennes de défense des droits humains à l’occasion de la Journée internationale des victimes de disparition forcée.
Réagissant aux arrestations de l’avocat Guy Hervé Kam le 29 mai 2024, quelques heures après sa libération, et du lieutenant-colonel Emmanuel Zoungrana plus tôt le même jour, une semaine après qu’un tribunal a ordonné sa mise en liberté provisoire, Samira Daoud, directrice régionale pour l’Afrique de l’Ouest et l’Afrique centrale à Amnesty International, a déclaré :
Les autorités nigérianes doivent intensifier leurs efforts pour obtenir la libération et le retour en toute sécurité des 82 lycéennes encore en captivité parmi celles enlevées à Chibok par des combattants de Boko Haram en 2014, et veiller à ce que les établissements scolaires soient protégés contre les enlèvements d’enfants, qui se sont multipliés au cours de la décennie écoulée depuis la célèbre attaque du groupe armé dans le nord du Nigeria, a déclaré Amnesty International.
Si les droits humains sont gravement mis à mal dans de nombreux pays à travers le monde, les sympathisant·e·s et les militant·e·s d’Amnesty International montrent malgré tout que le changement est toujours possible….
Les autorités camerounaises doivent faire le nécessaire pour stopper les violences commises contre la population et mener des enquêtes approfondies sur les homicides, les actes de torture, les viols, les incendies d’habitations et les autres atrocités commises dans les régions anglophones, a déclaré Amnesty International le 4 juillet dans un nouveau rapport accablant exposant de façon détaillée les violations des droits humains et les autres crimes relevant du droit national commis de façon généralisée par diverses parties dans les régions anglophones du Cameroun.