Kenya. Les autorités ont utilisé les réseaux sociaux et les outils numériques comme arme pour réprimer les manifestations de la « génération Z »
*Les noms ont été modifiés afin de protéger l’identité des personnes citées
*Les noms ont été modifiés afin de protéger l’identité des personnes citées
Le Security Lab d’Amnesty International a déployé de nouvelles fonctionnalités sur son site Internet, en plus des outils, ressources et documents déjà existants, pour aider les défenseur·e·s des droits humains, les militant·e·s, les journalistes et les autres membres de la société civile face aux attaques numériques, notamment celles des logiciels espions.
Amnesty International organise un Sommet mondial des jeunes pour les droits numériques à Buenos Aires (Argentine) du 13 au 15 avril 2024.
Des membres de la société civile, des journalistes, des personnalités politiques et des universitaires dans l’Union européenne (UE), aux États-Unis et en Asie ont été les cibles d’attaques révoltantes menées au moyen d’un logiciel espion. Parmi les personnes visées par le logiciel espion Predator figurent des responsables des Nations unies (ONU), un sénateur et un député américains, et même la présidente du Parlement européen ainsi que celle de Taiwan. L’enquête fait partie du projet des « Predator files », en partenariat avec le réseau d’investigation journalistique European Investigative Collaborations (EIC). Elle est en outre étayée par des enquêtes de fond supplémentaires menées par Mediapart et Der Spiegel.
Depuis qu’Amnesty Tech a créé un laboratoire de sécurité novateur en 2019, le Security Lab, l’équipe a empêché que des piratages soient effectués au moyen de logiciels espions par des gouvernements déterminés à menacer les militant·e·s et à porter atteinte aux droits humains. Des spécialistes de ces technologies ont été invités à travailler aux côtés d’autres chercheurs et chercheuses, afin de révéler comment de nouveaux logiciels espions étaient utilisés pour pirater les téléphones de militant·e·s, de journalistes d’investigation, d’avocat·e·s spécialisés dans les droits humains et d’autres membres de la société civile.
En réaction aux informations selon lesquelles X, la plateforme de réseau social anciennement appelée Twitter, a adopté une nouvelle politique de confidentialité qui lui permet de recueillir les données biométriques des utilisateurs et des utilisatrices et d’accéder aux messages cryptés, Michael Kleinman, directeur de l’initiative Silicon Valley d’Amnesty International, a déclaré :
L’Union européenne (UE) doit interdire les technologies dangereuses basées sur l’intelligence artificielle (IA) dans sa loi sur l’IA, a déclaré Amnesty International le 28 septembre, alors que ce bloc entend finaliser cet automne sa réglementation sur l’IA qui sera la plus exhaustive au monde.