Ce rapport met en lumière de graves atteintes aux droits des travailleurs de la Société guinéenne de palmiers à huile et d’hévéa (Soguipah), entreprise publique autrefois présentée comme un fleuron de l’agro-industrie nationale. Amnesty International y révèle des violations persistantes du droit du travail : salaires de base inférieurs au SMIG, absence d’équipements de protection adéquats, et accès insuffisant aux soins de santé. Les planteurs familiaux, liés contractuellement à la Soguipah, seraient contraints de vendre leur production à des prix inférieurs au marché, tout en subissant des retards de paiement les plongeant davantage dans la précarité.

