Kenya. Les autorités ont utilisé les réseaux sociaux et les outils numériques comme arme pour réprimer les manifestations de la « génération Z »
*Les noms ont été modifiés afin de protéger l’identité des personnes citées
*Les noms ont été modifiés afin de protéger l’identité des personnes citées
Les autorités guinéennes doivent immédiatement garantir les droits humains des travailleurs de la Soguipah et des planteurs des exploitations familiales liées à cette entreprise d’État, et enquêter sur des abus généralisés, en particulier concernant le droit des travailleurs à un travail décent, a déclaré Amnesty International dans un nouveau rapport.
Ce rapport met en lumière de graves atteintes aux droits des travailleurs de la Société guinéenne de palmiers à huile et d’hévéa (Soguipah), entreprise publique autrefois présentée comme un fleuron de l’agro-industrie nationale. Amnesty International y révèle des violations persistantes du droit du travail : salaires de base inférieurs au SMIG, absence d’équipements de protection adéquats, et accès insuffisant aux soins de santé. Les planteurs familiaux, liés contractuellement à la Soguipah, seraient contraints de vendre leur production à des prix inférieurs au marché, tout en subissant des retards de paiement les plongeant davantage dans la précarité.
Au cours des six derniers mois, les gros titres ont surtout parlé de peur, de division et de haine. Cependant, dans le monde entier, des militant·e·s œuvrent pour que l’espoir prenne le dessus. Voici certaines des victoires pour les droits humains obtenues entre janvier et juin 2025 dont nous pouvons être fiers.
En réaction à l’annonce, mercredi 11 juin 2025, de la grâce accordée à titre posthume par le gouvernement nigérian aux « neuf Ogonis », Isa Sanusi, directeur d’Amnesty International Nigeria, a déclaré :
L’année 2024 a débuté avec plusieurs victoires pour les droits humains, et des gens du monde entier continuent de prouver que le changement est possible. Des lois modifiées, de l’aide apportée à ceux qui en ont besoin, mais aussi des actions pour que justice soit rendue : nous espérons que les nombreux changements positifs observés au cours des six derniers mois renforceront votre motivation.
Les défenseur·e·s des terres wet’suwet’en font l’objet de poursuites pénales uniquement pour avoir défendu leur territoire. Ils et elles se battent désormais pour la survie même de ce territoire et pour celle de notre planète dans un contexte de crise climatique mondiale. Signez la pétition et aidez-les à protéger leurs terres.
En réaction à l’embauche par l’autorité nigériane de régulation de l’industrie pétrolière de Boston Consulting Group (BCG) et de S&P Global pour aider à réaliser une évaluation de la vente des actifs terrestres de Shell dans le pays, Isa Sanusi, directeur d’Amnesty International Nigeria, a déclaré :
Le président de la République démocratique du Congo (RDC) Félix Tshisekedi doit consacrer son deuxième et dernier mandat à remédier à la crise des droits humains qui touche le pays, a déclaré Amnesty International à la suite de l’investiture du nouveau gouvernement du pays, le 11 juin. Le nouveau gouvernement est dirigé par la Première ministre Judith Suminwa Tuluka.
Le Security Lab d’Amnesty International a déployé de nouvelles fonctionnalités sur son site Internet, en plus des outils, ressources et documents déjà existants, pour aider les défenseur·e·s des droits humains, les militant·e·s, les journalistes et les autres membres de la société civile face aux attaques numériques, notamment celles des logiciels espions.
Le littoral de la République du Congo est le centre de l’activité industrielle du pays. Le pétrole – principale source de revenus du pays – est extrait et exporté, tout comme d’autres matières premières. Les entreprises qui recyclent les déchets d’autres pays ont également augmenté leurs activités au Congo.
Les autorités congolaises et trois entreprises industrielles ont manqué à leurs obligations au regard des normes nationales et internationales concernant le droit à un environnement sain et d’autres droits humains, a déclaré Amnesty International dans un nouveau rapport analysant les possibles conséquences de déversements de pétrole et d’émissions de fumées sur la santé et la situation socio-économique de communautés locales.