En réaction à la décision du tribunal militaire de première instance de Tunis le 13 décembre 2023 de déclarer coupable la figure de proue de l’opposition Chaima Issa des accusations d’incitation faite aux militaires de désobéir aux ordres, de propagation de rumeur et d’offense au chef de l’État et de la condamner à 12 mois de prison avec sursis, en rapport avec des propos qu’elle a tenu sur le rôle de l’armée dans les élections législatives de décembre 2022, Fida Hammami, chargée de recherche et de plaidoyer à Amnesty International Tunisie, a déclaré :