Kenya. Les autorités ont utilisé les réseaux sociaux et les outils numériques comme arme pour réprimer les manifestations de la « génération Z »
*Les noms ont été modifiés afin de protéger l’identité des personnes citées
*Les noms ont été modifiés afin de protéger l’identité des personnes citées
En réaction à la coupure partielle d’Internet par les autorités tanzaniennes à la suite des élections législatives du 29 octobre, Vongai Chikwanda, directrice adjointe du programme Afrique de l’Est et Afrique australe d’Amnesty International, a déclaré :
Les autorités togolaises doivent mettre fin au recours inutile et excessif à la force contre les manifestants, a déclaré Amnesty International alors que des manifestations ont été de nouveau violemment réprimées dans la capitale, Lomé, depuis le 26 juin.
Les autorités nigériennes doivent libérer immédiatement Moussa Tchangari, militant de la société civile et défenseur des droits humains, et cesser d’utiliser les accusations de terrorisme pour faire taire les voix discordantes ont déclaré aujourd’hui Amnesty International, Human Rights Watch, la Fédération internationale pour les droits humains (FIDH) et l’Organisation mondiale contre la torture (OMCT), dans le cadre de l’Observatoire pour la protection des défenseur·e·s des droits humains.
Les régimes militaires au Mali, en Guinée, au Burkina Faso et au Niger s’emploient à faire taire toute critique des autorités au pouvoir. Pour réduire au silence les voix contestataires, les forces de défense et de sécurité ont régulièrement recours aux disparitions forcées et aux détentions illégales, comme le confirme le dernier rapport annuel d’Amnesty International.
Ce rapport rend compte de la détérioration de l’espace civique et les violations des droits civils et politiques au Niger entre le coup d’État militaire du 26 juillet 2023 et janvier 2025, et adresse des recommandations aux autorités pour la protection des droits garantis par le droit international relatif aux droits humains et les normes connexes, ainsi que par le droit national au Niger.
Le 9 juillet, les militants Oumar Sylla (alias Foniké Menguè) et Mamadou Billo Bah ont été arrêtés par les forces de défense et de sécurité au domicile du premier à Conakry, la capitale guinéenne. Depuis lors, ces deux hommes sont victimes de disparition forcée et on ignore où ils se trouvent. Le jour de leur arrestation, Oumar Sylla a appelé sur les réseaux sociaux à se vêtir de rouge le 11 juillet pour manifester, entre autres, contre la répression des médias et la cherté de la vie. Il faut que les autorités guinéennes indiquent sans délai où se trouvent Oumar Sylla et Mamadou Billo Bah, protègent leur intégrité physique et veillent à ce que ces deux militants soient libérés immédiatement et sans condition.
Les forces de sécurité mozambicaines ont fait un usage inconsidéré et injustifié de la force dans le cadre de la répression généralisée des manifestations qui ont suivi les élections d’octobre 2024, causant des homicides illégaux et des blessures graves, écrit Amnesty International dans un nouveau rapport.
Les autorités nigériennes dirigées par l’armée n’ont pas tenu leur engagement de respecter les droits humains et de protéger les libertés civiles, a déclaré Amnesty International dans un nouveau rapport documentant la répression contre les anciens responsables du régime et les voix critiques depuis le coup d’État de juillet 2023.
Les autorités saoudiennes doivent immédiatement révéler où se trouve Manahel al Otaibi, une femme de 30 ans purgeant une peine de 11 ans d’emprisonnement pour avoir défendu les droits des femmes, et qui est victime d’une disparition forcée depuis près de deux mois, a déclaré Amnesty International jeudi 13 février.
À l’approche d’une grande manifestation de l’opposition prévue le 7 novembre à Maputo après des élections contestées, le gouvernement du Mozambique dirigé par le Front de libération du Mozambique (Frelimo) doit mettre fin à sa répression violente et généralisée des droits humains et respecter le droit de toutes les personnes à la liberté d’expression, de réunion pacifique et d’association, a déclaré Amnesty International.
En réaction aux attaques menées contre des manifestant·e·s et des journalistes lors des manifestations nationales qui ont suivi l’élection contestée au Mozambique, Khanyo Farisè, directrice régionale adjointe d’Amnesty International pour l’Afrique de l’Est et l’Afrique australe, a déclaré :