Après avoir survécu pendant des années aux atteintes aux droits humains commises par Boko Haram et par les forces nigérianes, les filles associées à Boko Haram ou perçues comme telles n’arrivent toujours pas à recevoir de soutien à la réinsertion et à obtenir justice. Reposant essentiellement sur 126 entretiens, dont 76 avec des filles et des jeunes femmes qui étaient enfants lorsqu’elles ont subi les exactions de Boko Haram, ce rapport expose les violations du droit international humanitaire et les atteintes aux droits humains perpétrées par Boko Haram, ainsi que les violations des libertés fondamentales commises par les autorités nigérianes, au cours du conflit armé dans le nord-est du Nigeria. Ce rapport est également l’occasion de détailler les besoins hors norme de ces filles et ces jeunes femmes en matière de réinsertion, ainsi que leurs aspirations pour reconstruire leur vie.