Mourir sous les balles de la police : c’est ce qui est arrivé à plusieurs personnes au Sénégal lors des manifestations de juin 2023 et mars 2021. Aucune justice n’a été rendue pour les manifestants tués en 2021 et aucune enquête n’a encore été ouverte pour les manifestants tués en 2023. Pour que cesse la répression et l’impunité, interpellez les autorités sénégalaises !
Tirs à balles réelles, arrestations arbitraires, utilisation de boucliers humains… les manifestations qui ont éclaté au Sénégal le 1er juin 2023 ont été violemment réprimées par les autorités. Au moins 23 personnes dont 3 enfants, ont été tuées, un bilan déjà plus lourd que celui de mars 2021 et 357 personnes ont été blessées d’après la Croix rouge sénégalaise.
Ousmane Badio, âgé de 17 ans, est l’une des victimes de la répression violente des manifestations au Sénégal de juin 2023. Il a été touché par un tir mortel le 1er juin à Ziguinchor, au sud du Sénégal.
Il a été touché à la poitrine et perdait beaucoup de sang. Nous l’avons emmené à l’hôpital [Silence], mais il continuait à perdre beaucoup de sang en cours de route. À notre arrivée, il a été déclaré mort.
Le grand-père d’Ousmane
En mars 2021, 14 personnes avaient été tuées lors des manifestations. Jusqu’à présent, aucune justice n’a été rendue par les autorités sénégalaises aux familles des victimes.
Pour que cesse la répression, que les familles des victimes aient accès à la justice et que les manifestants sénégalais puissent s’exprimer sans crainte de représailles, interpellez les autorités en signant notre pétition !