Il est facile de ne pas faire grand cas de notre planète tant que l’on ne voit pas le coût humain de sa dégradation : faim, déplacement, chômage, maladies et morts.
Un bulldozer pousse du charbon sur un tapis roulant à la centrale électrique de Jiangyou le 28 janvier 2022, à Jiangyou, dans la ville-préfecture de Mianyang, dans la province du Sichuan, en Chine.
Des millions de personnes souffrent déjà des effets des phénomènes météorologiques extrêmes exacerbés par le changement climatique : de la sècheresse prolongée en Afrique subsaharienne aux tempêtes tropicales qui balaient l’Asie du Sud-Est, les Caraïbes et le Pacifique. Les températures caniculaires ont causé des vagues de chaleur meurtrières en Corée du Sud, en Algérie et en Croatie. De graves inondations ont frappé le Pakistan, alors que Madagascar subit des sècheresses prolongées qui ont entrainé un accès limité à la nourriture pour un million de personnes.
Les ravages que le changement climatique entraine et continuera d’entrainer sont un signal d’alarme pour l’humanité. Mais il est encore temps. Le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC), principal organe international chargé d’évaluer le changement climatique, a prévenu que les « émissions mondiales de gaz à effet de serre devraient atteindre leur valeur maximale avant 2025 », puis diminuer de 43 % d’ici à 2030 pour limiter le réchauffement à environ 1,5 °C et éviter la catastrophe totale.
Une action de grande ampleur est nécessaire immédiatement, mais l’urgence ne doit pas servir d’excuse pour justifier des atteintes aux droits humains.
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